Décalé ou recalé !

Dans un contexte où les consommateurs sont sur-sollicités par les messages de marques via différents canaux (TV, affichage, digital, radio, print, réseaux sociaux etc..), le « déformatage » des médias, de toutes sortes, permet d’abord à un annonceur de toucher son public de manière décalée, différenciée et originale. 

Être surexposé à la publicité crée forcément de la défiance voire du rejet pour celle-ci. Le déformatage média est alors un moyen d’attirer l’attention du consommateur, et plus encore de réengager un rapport de séduction avec lui en proposant de vivre une expérience, moins mercantile et surtout plus captivante que l’exposition publicitaire traditionnelle.  

Depuis que les médias existent 

En 1988, une publicité en flamand apparaissait sur RTL (alors que VTM n'existait pas encore). C’était du déformatage. À l’époque, un spot néerlandophone sur une chaîne francophone était frappant et révolutionnaire. Ann Hoérée, directrice de CommPass – qui soutient les personnes travaillant de près ou de loin avec les médias au sens large – rappelle que le déformatage existe depuis que les médias existent mais il évolue aussi. Tout comme les formats traditionnels d’ailleurs et tout comme certaines formules reviennent parfois, « un peu comme les tendances de la mode : tout revient, mais avec une finesse différente à chaque fois. Nous sommes constamment à la recherche de moyens alternatifs et plus créatifs pour attirer l'attention sur une marque et avoir un impact. Nous cherchons des moyens d'accroître la mémorisation et l'expérience. »  

Le pouvoir du déformatage ? « Il est unique, surprenant et inattendu ». Ann Hoérée se rappelle un magazine qu’il fallait mettre au frigo, un pop-up store de C&A à Bruxelles, construit à partir de conteneurs dans lesquels la nouvelle collection pouvait être essayée et achetée ou encore ces petites vidéos Mc Donalds de seulement une minute mais fascinantes,… Les exemples sont nombreux. « Certains peuvent sembler banals aujourd'hui, mais à l'époque, ils étaient nouveaux et étonnamment frais, et donc percutants. » 

(...)

Retrouvez l'article en entier dans le dernier numéro du magazine PUB, spécial déformatage ! #manga